Je suis allée au Carré d’encre à Paris pour le lancement en avant première du carnet de timbres illustrés par douze métiers d’excellence à l’occasion des 100 ans du Comité d’Organisation des Expositions du Travail – Meilleurs Ouvriers de France.
Le timbre qui a retenu toute mon attention est celui sur la Haute couture.
J’ai pu obtenir une oblitération premier jour et les dédicaces de :
Stéphane Humbert-Basset qui a réalisé la conception graphique
Christelle Santabarbara, styliste et couturière, Meilleur Ouvrier de France en prêt à porter couture soir
Et voilà le résultat
Pour en savoir plus sur le carnet, voici le communiqué de presse de Philaposte
J’ai eu l’honneur d’être interviewée par les journalistes de La Montagne (quotidien régional diffusé en Auvergne et une partie du Limousin). Quelle ne fut pas ma surprise de voir le dimanche un bandeau en première page puis un long article pour me présenter ainsi que ma collection.
Mais ce n’est pas la seule rencontre faite ce jour-là. L’Écho de la timbrologie (magazine mensuel français consacré à la philatélie, à la marcophilie et aux collections de cartes postales en particulier) a mis en valeur ma collection dans son numéro de décembre. Un grand merci à son auteur pour son intérêt envers « au fil des fils ».
Lors de mon séjour à Moulins, j’ai assisté à une conférence de M. Sinais sur les boules de Moulins.
Pendant la guerre de 1870, un procédé original pour transporter le courrier vers Paris assiégé est mis en place. Les courriers étaient centralisés à Moulins avant d’être placés dans des boules jetées à la Seine, c’est pourquoi on les appelle « boules de Moulins ».
Au repas de la soirée du centenaire, la Confrérie Moulinoise du Piquenchâgne nous a fait découvrir ce délicieux dessert. Sur cette vidéo, le défilé de la confrérie au son de l’accordéon (à la troisième minute). Pour vous mettre l’eau à la bouche https://www.confreriemoulinois.com/
Pour agrémenter ce séjour, j’ai visité le Centre National du Costume de Scène. J’ai pu voir la collection permanente Noureev. L’exposition temporaire avait pour thème « Molière en costumes ». Je vous conseille de télécharger le dossier de presse pour avoir le détail des pièces présentées.
Un petit tour dans la ville et une promenade le long de l’Allier ont complété ce séjour.
En conclusion, un séjour très riche en découverte historique, culinaire, patrimonial et artistique.
Ma collection a été appréciée du jury et j’ai obtenu 85 points. J’ai augmenté ma note par rapport à la précédente exposition nationale ce qui me rend très heureuse.
Voici mon diplôme
Sur le site de la FFAP (Fédération Française des Associations Philatéliques), on peut voir ma fiche de membre mise à jour.
Je me suis inscrite pour une nouvelle compétition nationale à Moulins qui aura lieu du 28 au 30 octobre. Tout est prêt et je vous laisse découvrir ma collection.
Mais auparavant, une petite devinette (je sais que certaines personnes les apprécient). Qui sommes nous ?
Nous étions 6 en exposition libre en 2015 ;
Nous étions 24 en compétition départementale en 2016 ;
Nous étions 30 en compétition régionale en 2018 ;
Nous étions 32 en compétition nationale en 2021 ;
Nous sommes 40 en compétition nationale en 2022.
Nous sommes le nombre de pages de la collection qui a évolué au fil du temps.
Afin de voir les modifications apportées depuis l’exposition nationale de Valenciennes, je vous fais partager le synopsis envoyé au jury. Ce document permet de comprendre la démarche que j’ai adoptée pour présenter ma collection.
Pour mieux voir les pages, cliquer sur l’image pour l’agrandir.
Je vous présente LA pièce qu’il faut absolument connaître de ma collection : Une lettre-annonce.
La publicité, présente sur la lettre annonce, permettait d’envoyer un courrier à un tarif inférieur. Sur ce site vous aurez tous les détails (date des décrets, procédés d’impression…) et surtout des beaux visuels de ces documents.
Maintenant derniers préparatifs pour la présentation de ma collection à Moulins…
Jusqu’en 1964, les épreuves d’artistes étaient exécutées par le graveur sur sa presse à bras et le nombre variait de 2 à 5 exemplaires. Elles servaient à l’artiste pour présenter son travail définitif à l’administration. Depuis 1964, seule l’administration a le droit de tirer les épreuves d’artiste. Elles sont tirées sur du papier épais Vélin d’Arches à l’imprimerie des timbres de Périgueux et portent le gaufrage à sec de contrôle de l’imprimerie représentant une presse à bras. On rencontre ces épreuves la plupart du temps signées de l’artiste sous le timbre à la plume ou au crayon.
Je vous avais promis de nouvelles pièces, je vous présente donc ce carnet de timbres pour la page sur les textiles artificiels. Pour l’acquérir, j’ai participé à une vente aux enchères organisée par un grand négociant et expert en philatélie.
Pour connaître l’histoire de ce carnet, je vous invite à visiter ce blog
Pour vous faire patienter jusqu’à ma prochaine exposition en octobre, je vais régulièrement vous présenter de nouvelles pièces.
J’ai trouvé de nombreux renseignements sur les points textiles dans un article de Timbres magazine de févier 2008.
C’est en 1941 que l’Office central de répartition des produits industriels met en place le rationnement des textiles. Des points textiles sont attribués au public. Chaque détaillant verse les points qu’il reçoit de sa clientèle sur un compte. Lorsqu’il désire s’approvisionner en marchandise, il tire un chèque de points et le remet à son fournisseur. Celui-ci à son tour verse le chèque au crédit de son propre compte. Pour gérer ce système l’OCRPI contracte avec les banques. Ce système n’étant pas fiable, la Caisse nationale d’épargne reprend cette tâche en juillet 1943. Le Centre des comptes de points textiles est organisé sur le modèle d’un bureau de chèques postaux. Le Service des Points textiles sera officiellement supprimé par l’arrêté interministériel du 9 juillet 1947.
Le chèque de points textiles se compose de 4 parties : la souche conservée par le tireur, l’avis de crédit, le chèque proprement dit et l’avis de débit. Détachés du chèque et transmis sous forme de cartes postales de service, l’avis de crédit comportant un cadre réservé à la correspondance et l’avis de débit informent débiteur et créditeur de l’opération.
Timbres et co 