Je vous présente LA pièce qu’il faut absolument connaître de ma collection : Une lettre-annonce.
La publicité, présente sur la lettre annonce, permettait d’envoyer un courrier à un tarif inférieur. Sur ce site vous aurez tous les détails (date des décrets, procédés d’impression…) et surtout des beaux visuels de ces documents.
Maintenant derniers préparatifs pour la présentation de ma collection à Moulins…
Que remarquez-vous sur ces timbres ?
Mais pourquoi des petits trous ?
La réponse sur le site l’écho du philatéliste
Bonne lecture
Voici deux nouvelles pièces que je voulais vous présenter : des épreuves d’artiste.
Épreuve d’artiste signée couleur ocre. « Teinturier ». Série de 4 timbres émise en 1970 sur le thème métiers et artisanat.
Épreuve d’artiste signée Georges Bétemps. « Tapissière » émis en 1964.
Les explications suivantes sont issues de « La philatélie thématique » édité par l’Association Française de Philatélique Thématique (2001)
Jusqu’en 1964, les épreuves d’artistes étaient exécutées par le graveur sur sa presse à bras et le nombre variait de 2 à 5 exemplaires. Elles servaient à l’artiste pour présenter son travail définitif à l’administration. Depuis 1964, seule l’administration a le droit de tirer les épreuves d’artiste. Elles sont tirées sur du papier épais Vélin d’Arches à l’imprimerie des timbres de Périgueux et portent le gaufrage à sec de contrôle de l’imprimerie représentant une presse à bras. On rencontre ces épreuves la plupart du temps signées de l’artiste sous le timbre à la plume ou au crayon.
Je vous avais promis de nouvelles pièces, je vous présente donc ce carnet de timbres pour la page sur les textiles artificiels. Pour l’acquérir, j’ai participé à une vente aux enchères organisée par un grand négociant et expert en philatélie.
Pour connaître l’histoire de ce carnet, je vous invite à visiter ce blog
Bonne lecture
Pour vous faire patienter jusqu’à ma prochaine exposition en octobre, je vais régulièrement vous présenter de nouvelles pièces.
J’ai trouvé de nombreux renseignements sur les points textiles dans un article de Timbres magazine de févier 2008.
C’est en 1941 que l’Office central de répartition des produits industriels met en place le rationnement des textiles. Des points textiles sont attribués au public. Chaque détaillant verse les points qu’il reçoit de sa clientèle sur un compte. Lorsqu’il désire s’approvisionner en marchandise, il tire un chèque de points et le remet à son fournisseur. Celui-ci à son tour verse le chèque au crédit de son propre compte. Pour gérer ce système l’OCRPI contracte avec les banques. Ce système n’étant pas fiable, la Caisse nationale d’épargne reprend cette tâche en juillet 1943. Le Centre des comptes de points textiles est organisé sur le modèle d’un bureau de chèques postaux. Le Service des Points textiles sera officiellement supprimé par l’arrêté interministériel du 9 juillet 1947.
Le chèque de points textiles se compose de 4 parties : la souche conservée par le tireur, l’avis de crédit, le chèque proprement dit et l’avis de débit. Détachés du chèque et transmis sous forme de cartes postales de service, l’avis de crédit comportant un cadre réservé à la correspondance et l’avis de débit informent débiteur et créditeur de l’opération.
Pour avoir plus de renseignements sur les cachets
Pour voir des photos d’époque (cliquer sur les photos pour voir des précisions)
J’avais lu le roman de Tracy Chevalier « La dame à la licorne » pour me plonger dans l’atmosphère des lissiers (artisans qui réalisent des tapisseries). Cette lecture m’a donné envie de voir ces tapisseries. Je suis donc allée au musée de Cluny et j’ai été surprise par la taille de ces tapisseries.
Vous pouvez les voir en détail sur le site Wikipédia dont est extrait cette photo.
Vous pouvez aussi voir une vidéo sur le site de Cluny.
Après cette visite, je ne suis pas repartie les mains vides. Quel objet original peut-on trouver pour mettre dans ma collection :
un marque page et un puzzle
Détail de » l’odorat » Détail de « A mon seul désir »
Je voulais vous faire partager des informations sur une pièce que j’ai récemment acquise. Connaissez-vous les V-mails ?
Ce sont des courriers destinés aux soldats américains pendant la seconde guerre mondiale. Afin de gagner de la place lors du transport, ces courriers étaient micro-filmer. Je vous invite à aller sur ce site qui vous donnera toutes les explications. Et en bonus, une petite vidéo.
J’espère que cette pièce plus rare dans les collections, apportera un plus pour la mienne et sera appréciée des jurés.
Lors de mes vacances, j’ai visité le château d’Angles-sur-l’Anglin. Ce jour-là, il y avait une animation médiévale.
J’ai rencontré « Chevan le tisserand de l’an mille » qui m’a expliqué son métier. Bien avant la quenouille, le premier outil pour filer la laine était un simple bâton. D’une main, il pinçait la laine entre ses doigts et par la rotation du poignet il enroulait le fil sur le bâton. Un deuxième bâton, et en avant le tricot. Pas encore de métier à tisser mais la possibilité d’obtenir une étoffe.
Puis démonstration de tissage sur un métier à tisser vertical avec poids et contre poids. On passe le poinçon entre les fils de trame puis on déplace la barre horizontale (la plus foncée sur la photo) vers soi. On repasse le poinçon dans l’autre sens et on repousse la barre horizontale. Les fils sont ainsi resserrés sans avoir à utiliser un peigne.
Sur cette photo, on peut voir le changement de fil lorsqu’on arrivait à la fin. Ce tissage est réalisé en fil de chanvre et de lin.
Et voici l’ancêtre du ciseau. Cette pièce métallique était très difficile à forger.
Merci à Chevan pour les démonstrations et explications. Le fil de chanvre obtenu avec la méthode du bâton sera exposé dans la prochaine présentation et j’espère que je pourrai mettre les photos.
Un ami m’a donné deux échantillons de dentelle.
Pour en savoir plus sur la dentelle de Valenciennes
Et sur la dentelle de Binche (photos et historique)
Je vais maintenant pouvoir faire une page entière sur la dentelle aux fuseaux. Merci
J’ai profité d’un séjour près d’Angles sur l’Anglin dans la Vienne, pour m’initier à la spécialité de ce village : les jours d’Angles. C’est une broderie à fils tirés. Pendant deux après-midis, je me suis exercée au point de Tulle, au pavé droit et autres motifs. Ce n’est pas terminé, mais voici le résultat :
Un grand merci à la personne qui m’a accompagnée dans cette découverte.
Un petit film pour voir les différentes étapes pour réaliser ce type de broderie.
Un livret_jours-d-angles donnant des explications plus détaillées et montrant divers ouvrages.
Timbres et co 